Aller au contenu principal

Forêts alluviales (91E0*)

Description

Les forêts alluviales se retrouvent dans les zones inondables des cours d’eau de toutes dimensions, qu’il s’agisse de grands fleuves ou de petits ruisseaux de source. Ces zones, sous l’influence des nappes phréatiques et périodiquement inondées par les crues, se caractérisent toutefois par des sols relativement bien aérés et drainés en période de végétation, même s’ils restent toujours très bien alimentés en eau. Ce sont des milieux d’une grande fertilité, entretenue par les dépôts d’alluvions issus des crues du cours d’eau.

L’Aulne glutineux, le Frêne commun et diverses espèces de Saules, en mélange ou non, sont les essences qui dominent la plupart des forêts alluviales. En fonction des variantes, elles peuvent être accompagnées par d’autres essences, comme l’Érable sycomore, le Chêne pédonculé ou, essence très rare, l’Orme lisse, avec un sous-bois constitué de Cerisier à grappes, de Noisetier, de Sureau noir ou de Groseillier rouge.

Dans le cadre du projet

Dans la zone de projet, les forêts alluviales se développent essentiellement dans les fonds de vallées, le long des différents cours d'eau traversant la zone de projet comme la Semois, la Vierre, etc. Elles y couvrent actuellement une surface d'environ 600 hectares. L'objectif est d'en restaurer 65 hectares dont 40 hectares de nouvelles acquisitions.

Quelques espèces caractéristiques

De nombreuses espèces herbacées se rencontrent dans le sous-bois. Elles varient en fonction du type de forêt alluviale. Ainsi, les espèces caractérisant les forêts des ruisseaux sourceux sont la Cardamine amère, la Dorine à feuilles opposées, la Grande prêle et diverses espèces de laîches (Laîche pendante, Laîche espacée...). Dans les forêts longeant les rivières rapides, on retrouvera la Balsamine des bois, la Dorine à feuilles alternes, la Fétuque géante, l’Aconit tue-loup ou la Stellaire des bois. Les forêts alluviales des cours d’eau lents et des grands fleuves présentent peu d’espèces vraiment typiques. On pourrait citer la Podagraire, la Gagée jaune ou la Lathrée écailleuse, mais ces deux dernières espèces sont relativement rares.

Partager sur :Email