Un projet LIFE "Connexions"... mais pour connecter quoi ?
Nous tâcherons de créer et restaurer 500 hectares de sites protégés à des endroits stratégiques, de densifier le réseau afin de permettre la connexion entre les populations d'espèces et les habitats naturels menacés.
Des espèces isolées
Le projet va tenter de reconnecter les milieux et les populations d'espèces les plus menacés.
En Wallonie, tout comme dans le Nord de la France, les surfaces sur lesquelles les espèces végétales et animales les plus sensibles peuvent encore se développer se réduisent bien souvent à peau de chagrin. De plus, les sites favorables qui subsistent sont souvent éloignés les uns des autres. Cette fragmentation empêche tout échange et renforcement mutuel de ces populations isolées. Cela est d’autant plus vrai que l’espèce est peu mobile (plantes, insectes,…).
L’un des enjeux majeurs pour enrayer le déclin de la biodiversité est de restaurer un maximum d’éléments de liaison de qualité entre les sites où subsistent des habitats et des espèces menacées.
Un facteur défavorable supplémentaire
Le réchauffement climatique accentue d'autant plus la nécessité de reconnecter des sites.
Cet enjeu est d’autant plus d’actualité que les effets du réchauffement climatique se font de plus en plus ressentir sur notre biodiversité et que pour subsister, certaines espèces vont devoir s’adapter en migrant. Seul un réseau dense de milieux favorables permettra à ces mouvements de se réaliser.
Densifier les acquis
De nombreuse actions ont déjà eu lieu dans la vaste zone de projet, l'objectif du LIFE Connexions est de les densifier et les connecter entre elles pour les rendre d'autant plus efficaces et durables.
Ce vaste projet couvre des zones où bien des actions en faveur de la biodiversité ont déjà été entreprises avec succès par la passé*. Le LIFE Connexions va tenter d’encore densifier ce réseau de milieux en créant un maximum de liaisons entre sites. Au total, c’est 500 hectares de restaurations qui sont envisagés pour y parvenir.
* Nombreux projets LIFE ont déjà mis en oeuvre plus de 1000 hectares de restauration dans le zone de projet (LIFE Râle des genêts ; LIFE Haute-Meuse, LIFE Moule perlière, LIFE Papillons, LIFE Croix-Scaille, LIFE Herbages, LIFE Prairies bocagères,…)